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l’actualité politique en france… sans le politiquement correct ! féd. royaliste provençale restauration nationale ni droite, ni gauche, ni centre : royaliste et français ! pages notre ligne éditoriale pour vous inscrire à notre liste de diffusion, cliquez ici ! méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires articles récents 14° café d’actualité 24 janvier, 2010 | non classé | larouman | pas encore de commentaires . renseignement : tél. : 06 16 31 06 94 – 06 60 74 49 50. courriel : culturefrancaise@live.fr dons par chèques à l’ordre de culture française. culture francaise – 34, rue st jacques 13006 marseille invitation au 14ème cafe d’actualite le mercredi 27 janvier 2010 à 19h00 cafe simon – 28 cours d’estienne d’orves 13001 marseille “l’engagement pour l’identité et la souveraineté françaises vu par trois générations” avec – ronald perdomo (68 ans, avocat honoraire) - jacques saint-pierre (47 ans, professeur) - alexandre charette (22 ans, professeur) la france ne peut exister sans les français. a chaque époque, des militants agissent pour rappeler cette vérité. ce soir, les représentants de trois générations expliqueront les raisons de leurs diverses formes d’engagement et leurs raisons d’espérer qu’est-ce qu’un chef ? (2) 9 novembre, 2007 | la question de l'etat (institutions) | franfil | pas encore de commentaires . suite des extraits du débat entre r. debray et d. de villepin : sur la nécessité d’un chef fédérateur : d. v. : il y a pour nous, français, un engluement spécifique de notre débat démocratique. la démocratie française n’évolue depuis des décennies qu’à travers un jeu d’actions et de réactions, un jeu d’alternance, y compris quand l’alternance devient rupture à l’intérieur d’un même camp, comme aujourd’hui. cela tient au fait que nous manquons, comme au sortir de la révolution, de véritables fondations, de capacité d’arbitrage, de contre-pouvoirs, de réflexions sur la place de chacun des pouvoirs . rien ne me frappe plus que la difficulté très française à prendre des décisions. nous avons une difficulté à décider, à trancher. alors on met en scène l’annonce et le discours; sans vérifier que les mots sont bien suivis des faits. sur la faiblesse de la fébrilité en politique : r. d. : « toutes les «valeurs» qui sont celles aujourd’hui du gouvernant – l’énergie, l’ubiquité, la réactivité, l’immédiateté, la rapidité – sont celles d’une chaîne d’info en live. le président est le rédac chef du pays. il ne faut pas lui imputer les défauts et les vertus de son époque, il en est la photocopie ou plutôt le dvd, parce qu’il faut que ça bouge. sarkozy, malgré son côté bonaparte, n’est pas «l’esprit du temps à cheval» , comme disait hegel de votre héros. c’est l’esprit du temps sur nike . pourvu que ça dure, doit se dire sa mère, elle aussi. parce que le problème du coup, comme chacun sait, c’est le contrecoup. et le problème de l’instant, c’est la durée . » d. v. : « pour exercer le pouvoir il faut de la justesse, de la justice, du soin. mais aussi un peu de chance et cette capacité, à un moment donné, à s’appuyer sur du résultat qui crédibilise à nouveau l’action et qui permet de l’inscrire dans le temps. or l’exercice du pouvoir aujourd’hui pose notamment ce dilemme : comment obtenir le temps indispensable pour pouvoir agir, sachant que le crédit s’épuise très vite ? dès le lendemain de l’élection, on a le sentiment que le temps se rétrécit, que l’espace se limite . » qu’est-ce qu’un chef ? (1) 9 novembre, 2007 | la question de l'etat (institutions) | franfil | pas encore de commentaires . un débat très intéressant s’est tenu dans les colonnes du nouvel observateur (n° 2239) entre r. debray, se rapprochant de la sagesse en vieillissant, et d. de villepin, débarrassé du pouvoir. le sujet est une question essentielle en politique : « qu’est -ce qu’un chef ? « . extraits choisis (texte complet ici ) : sur la prééminence du chef : r. d. : « en réalité, la politique est affaire d’unité et aucune communauté ne peut s’unifier sans faire émerger de son sein une figure médiatrice et charismatique dans laquelle chacun se voit à la fois représenté et transfiguré. il n’y a de personnalité collective, opinante et agissante qu’à travers une incarnation individuelle; c’est triste pour la démocratie, mais il y a encore pire que le chef, pour un groupe humain, c’est l’absence de chef . » d. v. : »la caractéristique du chef, c’est de ne pas être prisonnier de circonstances ou de situations, mais d’être capable de remettre en question, d’anticiper, voire de dénoncer les vices mêmes du système dans lequel il vit. » sur la tension entre le pouvoir légitime et la tyrannie de l’instant démocratique : r. d. : « quand la personne éclipse le personnage, ou quand l’acteur fait oublier le scénario à force de se mettre en scène lui-même, alors on est dans l’obscénité démocratique … c’est notre crise de la représentation, on veut du direct, de l’instantané, du charnel. du prénom, du tutoiement, des sosies à notre taille. un trop d’incarnation tue l’incarnation. cette fuite en avant dans la quotidienneté, avec tous les trucages de la fausse familiarité, va coûter cher, même si elle est dans l’air du temps . de gaulle ignorait charles, et yvonne restait en coulisse. la france y a gagné, non ? »… d. v. : »est-ce qu’il y a une fatalité à ce que la tyrannie de l’image, de l’émotion et du spectacle efface et écrase ce qu’on est censé attendre du chef ? il faut en tout état de cause espérer et se battre pour que le chef garde cette capacité à se poser des questions. si j’insiste sur la défense de l’intériorité du chef, sur la défense du débat tragique dans l’inconscient du chef, c’est que des outils nouveaux, sources de cette tyrannie comme le sondage, sont particu lièrement dangereux. on est arrive à une forme beaucoup plus avancée que par le passé d’exercice de conquête du pouvoir par sondage. quand tous les soirs un sondeur vous explique qu’il faut employer un mot plutôt qu’un autre, que celui d’«identité nationale» vous rapporte plus qu’un autre mot, on est soumis à une règle qui n’est plus celle dictée par la conscience du chef, mais celle, subie, du plus grand ou du plus petit dénominateur commun . c’est le «chef-quiz», soumis à une batterie de possibilités. on enlève au chef cette fonction essentielle qui est de décider, de guider, d’éclairer le chemin. » r. d. : « la démocratie plébiscitaire, où le président est un plébiscite de chaque jour, comme jadis la nation, ne ressemble plus à un théâtre mais à un stade, et la politique, à une course de chevaux. c’est ça, la participation. je ne dis pas que c’est mieux ou moins bien. je dis : changement de civilisation. » la vérité de jospin 5 novembre, 2007 | idéologie républicaine et langue de bois | franfil | pas encore de commentaires . l’aveu de l. jospin face à a. finkielkraut, le 27 octobre dernier, est immense tant le politiquement correct est lourd au sujet des tactiques politiciennes. l’ancien premier ministre expose en plein jour ce que nous savions déjà mais qui ne se disait pas dans les partis républicains (ni à droite ni à gauche) : l’anti- »fachisme » est une duperie pour entretenir l’électorat de la gauche. le ps et ses affiliés ont entretenu la haine, la peur et surtout la division entre français pour s’assurer des victoires électorales bien honteuses au regard du mensonge… l. jospin ne s’arrête pas là est s’exprime sur la nation tel que jamais on l’entendit alors qu’il était aux affaires… il faut voir dans ce grand élan de sincérité une seule raison valable : c’est le retrait du pouvoir et l’autonomie d’une personne qui n’a plus rien à conquérir dans l’arène politique qui donnent à l. jospin une réelle capacité à analyser le réel et à s’affranchir des discours pré-fabriqués. c’est ce que nous attendons d’un chef de l’etat libre de toute influence partisane ! entre che guevara et lenine: les mêmes crimes 2 novembre, 2007 | idéologie républicaine et langue de bois , medias et démocratie d'opinio